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Faérûn

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Humain

Les hommes, dont la vie passe comme un éclair aux yeux des elfes, doivent en tirer le meilleur parti dans le petit nombre d'années qui leur est imparti. Leur énergie et leur passion leur permettent d'accomplir de grandes choses, mais en raison de leur absence relative de perspectives historiques, leurs plus belles réalisations s'écroulent en poussière, rongées par les sables du temps.
Les humains peuvent être divisés entre sept principaux groupes ethniques du Nord et du Centre de Faerûn, dont les caractéristiques culturelles, linguistiques, physiques et religieuses prédominent dans cette région de Toril. Cinq d'entre eux, les Calishites, les Chondatiens, les Illuskiens, les Mulans et les Rashémi, sont issus d'anciennes tribus. Deux autres, les Damariens et les Téthyriens ont émergés voila quelques siècles seulement à la croisée de plusieurs cultures. D'autres groupes ethniques seront abordés brièvement plus loin, en hommage à l'incroyable diversité du genre humain. Certains ont presque - ou totalement - disparu de la surface d'Abeir-Toril, et ne sont mentionnés ici que par intérêt historique, pour éclairer les origines des sociétés modernes; d'autres sont plus abondamment représentés, mais se rencontrent rarement dans les contrées centrales de Faerûn.

Présentation générale

L'humanité est l'une des cinq races créatrices, même si c'est la plus jeune et la plus primitive. Comme c'est le cas pour beaucoup de races intelligentes, tous ses représentants ne sont pas natifs d'Abeir-Toril; beaucoup de ceux qui vivent aujourd'hui sur Faerûn descendent, en partie du moins, de peuples venus d'autres mondes. Bien que leur prédominance soit encore toute récente, les hommes se rencontrent désormais partout sur Faerûn, depuis les désolations gelées du grand Glacier à la jungle moite et étouffante de Chult.
Contrairement aux autres races humanoïdes, les hommes ne se laissent pas facilement enfermer dans des sous-espèces aisément identifiables, aux traits raciaux marqués. En revanche, ils revêtent des apparences très diverses et se divisent entre toutes sortes de nations, Etats, sectes, religions, royaumes bandits et tribus en concurrence.
Les racines de ces nombreuses divisions humaines sont à chercher du côté de leur histoire fragmentée. Alors que les elfes et les nains arrivèrent en intrus en quelques mouvements migratoires majeurs, avec à chaque fois un modèle culturel bien établi, les humains se regroupèrent en tribus et développèrent à travers l'ensemble d'Abeir-Toril des cultures locales totalement indépendantes. les premières naquirent à l'ombre d'autres races plus puissantes, notamment les autres races créatrices, les elfes et les nains. La domination des autres races maintint les différences sociétés humaines dans l'ignorance les unes des autres et empêcha toute communication entre elles jusqu'à une époque récente.
De même que l'humanité peut se décomposer selon des schémas historiques, culturels, linguistiques et religieux, il existe de nombreuses façons de subdiviser les hommes de Faerûn. Ces distinctions restent floues, inévitablement, car des siècles de colonisation et de conquêtes ont veillé à brouiller les frontières entre les peuples. En fait, dans certaines régions de Faerûn, des cultures où fusionnent plusieurs groupes ethniques sont en train d'engendrer des identités culturelles et linguistiques distinctes, marquant l'émergence d'identités ethniques nouvelles.

Les principales ethnies humaines et leur localisation sur Toril:

Traits raciaux

• Taille moyenne. En tant que créatures de taille M, les humains n’ont aucun bonus ou malus en rapport avec leur taille.
• Leur vitesse de déplacement de base au sol est de 9 mètres.
• 1 don supplémentaire au niveau 1.
• 4 points de compétence supplémentaires au niveau 1, et 1 point de compétence supplémentaire à chaque niveau additionnel.
• Langues parlées. D’office : commun. Supplémentaires : au choix (à l’exception des langages secrets, tels que la langue des druides). Voir la compétence Langue.
• Classe de prédilection. Spécial. La classe la plus élevée d’un humain multiclassé n’est pas prise en compte quand on détermine s’il subit ou non un malus de points d’expérience.