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Arvoreen
Divinité intermédiaire
Le Protecteur, l’Épée Avisée
Alignement: LB
Attributions: Défense, guerre, vigilance, guerriers
halfelins, devoir
Domaines: Bien, Halfelins, Loi, Protection, Guerre
Arme de prédilection: "Coeur d'Aegis" (épée
courte)
Quand un général prend la direction du champ de
bataille, on compte rarement des halfelins parmi ses atouts.
La soif des voyages innée qu’affichent les hins
ne leur offre guère la patience nécessaire aux
longues marches et mornes attentes séparant les batailles
caractéristiques de la plupart des guerres. Cependant,
quand des envahisseurs menacent une communauté halfeline,
les habitants adressent leurs prières à Arvoreen
(ar-vo-rine), dont les adorateurs suivent les préceptes
de la protection, de la défense acharnée et de
la vigilance énergique. Arvoreen est parfaitement conscient
des dangers qui menacent les communautés halfelines,
mais il préfère la réaction à la
prise d’initiative. Quand un adversaire frappe, ses serviteurs
halfelins contre-attaquent avec précision et fermeté
grâce aux missions de reconnaissance lancées en
territoire ennemi et à leur entraînement militaire
surprenant. Cette philosophie le rend populaire auprès
des halfelins vaillants. De leur côté, même
si les pieds-légers apprécient sa protection,
bien peu se joignent à son clergé.
Bien que leur nature sérieuse et leur intolérance
pour les plaisanteries et autres frivolités ne les rendent
pas très populaires en temps de paix, tous s’adressent
avec respect aux prêtres d’Arvoreen quand la communauté
est menacée. Ils pensent que la plupart des problèmes
auxquels ils sont confrontés viennent de leurs mélanges
avec d’autres races (en particulier les humains), ce qui
leur confère des alliés parmi les halfelins les
plus isolationnistes. Les prêtres passent leurs journées
à bâtir des fortifications, signalant les systèmes,
balises et pièges visant à protéger les
enclaves halfelines. Ils patrouillent dans la communauté,
décelant les menaces intérieures et extérieures.
Nombre forment des milices locales et instruisent les jeunes
halfelins au maniement des armes (plus particulièrement
de l’épée courte). Les temples d’Arvoreen
ressemblent généralement à des châteaux
et redoutes aisément défendables, qui servent
d’ultimes positions de repli quand l’ennemi franchit
les défenses périphériques de la communauté.
Les prêtres de l’Épée Avisée
prient pour obtenir leurs sorts en priant à l’aube,
habituellement avant de partir patrouiller dans le périmètre
de l’enclave en quête d’incursions nocturnes.
Quand le temps le permet, les fidèles se réunissent
autour d’un autel pastoral de fortune avant les batailles
importantes, histoire d’implorer la bénédiction
d’Arvoreen et d’en profiter pour entonner la mélodie
sacrée de l’Hymne de bataille des gardiens, archive
vivante des triomphes halfelins au cours des siècles
passés. Le festival de la Lune constitue une autre cérémonie
d’importance aux yeux du culte d’Arvoreen, la cérémonie
du Souvenir. En ce jour saint, les disciples d’Arvoreen
se rassemblent pour commémorer le nom des camarades déchus
qui donnèrent leur vie pour protéger la communauté.
Les plupart des prêtres d’Arvoreen se multiclassent
en guerriers, mais ceux qui protègent les communautés
rurales se multiclassent généralement en rôdeurs.
Parmi les disciples d’Arvoreen, un ordre d’élite
connu sous le nom des Véritables Épées
se rend de communauté en communauté, répandant
des nouvelles au sujet des ennemis du cru et enseignant l’art
de la défense.
Histoire/relations : De tous les dieux halfelins,
Arvoreen est le plus proche de Yondalla, Cyrrollalie et Urogalan.
Il désapprouve les membres les plus capricieux du panthéon,
comme Brandobaris. Les divinités maléfiques, plus
particulièrement celles de gobelinoïdes, lui inspirent
un grand courroux. Il s’oppose à Baine, Cyric et
aux dieux de la fureur.
Dogme : La vigilance protège la communauté
des attaques. Préparez une défense active, exercez-vous
continuellement et ne laissez rien au hasard. Vainquez le danger
avant même qu’il ne fasse son apparition. Cherchez
et trouvez des alliés, orthodoxes ou non. Le fait de
voler des halfelins ou des alliés n’est pas acceptable,
mais le larcin n’est aucunement déshonorant quand
il vise des ennemis pour mieux les défaire au combat.
Brandodaris
Divinité mineure
Maître de la Discrétion, l’irrésistible
Coquin
Alignement: N
Attributions: Discrétion, vol, aventure, roublards
halfelins
Domaines: Halfelins, Chance, Voyage, Duperie
Arme de prédilection: "Evasion" (dague)
Brandobaris est l’incarnation divine des grands malentendus
de la race halfeline. Canaille intrigante, curieuse et qui se
mêle de tout ce qui ne le regarde pas, Brandobaris s’intéresse
autant aux bourses bien pleines qu’à sa propre
satisfaction. Cependant, il se fait généralement
peu d’ennemis, car son esprit, son charme, ses bonnes
manières et ses talents d’improvisation lui permettent
de se sortir des aventures qui tournent mal. L’idylle
qu’il entretiendrait avec Tymora pourrait être à
l’origine de sa chance légendaire, qui joue un
rôle prépondérant dans les innombrables
récits vantant son audace que les halfelins font circuler
dans Faerûn. Ces histoires décrivent Brandobaris
se jouant de dragons, échappant aux griffes de hordes
diaboliques les poches remplies de trésors ou s’introduisant
dans la Citadelle d’Os de Myrkul pour y sauver les âmes
de dix mille innocents assassinés, ne laissant derrière
lui qu’un vase de fleurs et une boîte de chocolats
aux formes suggestives. De toute évidence, les halfelins
pieds-légers l’aiment beaucoup.
L’Église de la Mésaventure, comme on appelle
le culte organisé de Brandobaris, fourmille de fauteurs
de troubles aventureux qui se tirent habituellement bien des
situations les plus difficiles. Même si la plupart des
halfelins (en particulier les enfants) adorent entendre les
récits de leurs exploits, beaucoup préfèrent
que ces événements se déroulent loin de
leur communauté. Nombre d’enclaves de vaillants
découragent son culte, alors que les sagespectres voient
la pratique de sa religion comme une perversion du monde civilisé.
Les Mains de la Mésaventure, comme on appelle les prêtres
de Brandobaris, se livrent à des entreprises difficiles
et dangereuses comme l’aventure, accordant toujours plus
de valeur à un succès qu’aux trésors
qu’elle peut offrir. Bien que les Mains s’adonnent
aux escroqueries et au larcin, elles le font pour le frisson
que cela leur procure, l’or n’étant que la
cerise sur un gâteau parfois illégal. L’Église
de la Mésaventure ne possède aucun temple par
définition, quand une histoire conte le courage de Brandobaris,
c’est que l’office est en cours.
Les Mains de Brandobaris choisissent un moment de la journée
ou de la nuit pour prier et ainsi préparer leurs sorts
(ceux qui apprécient les bravades publiques prient généralement
durant la journée, alors que les Mains plus sournoises
et subtiles prient à la lueur de la lune). Les Mains
ont peu de cérémonies formelles, mais durant les
nuits de nouvelle lune, les disciples sont censés dissimuler
un ou plusieurs objets volés lors du mois passé
dans leur meilleure cachette. Il s’agit d’un rituel
connu sous le nom de la Dîme de Brandobaris. Au sein du
clergé, le multiclassage en roublard est très
populaire et les auspiciens n’y sont pas rares non plus.
Les Mains de la Mésaventure renvoient les morts-vivants
plutôt qu’ils ne les intimident.
Histoire/relations : Brandobaris s’entend
parfaitement avec l’ensemble de son panthéon. Il
bénéficie tout particulièrement de l’attention
et des soins de son amante, Tymora, même si la nature
de leur relation est franchement insouciante. Ses plaisanteries
et son obsession du danger lui valent le respect et l’amitié
de divinités comme Garl Brilledor, Baervan Ermiterrant,
Erevan Ileserë et Vergadain. Il respecte Mask en qualité
de mécréant sans égal, mais la cruauté
du Seigneur des Ombres est un obstacle à toute réelle
amitié. Ses exploits lui ont valu l’inimitié
de Beshaba et d’Urdlen. Il n’apprécie guère
Abbathor, car il ne voit en lui que l’argent. De son côté,
Abbathor prend Brandobaris pour une canaille ne méritant
pas la moindre attention.
Dogme : Cherchez émotions et dangers
partout où vos pas vous mènent, car la prise de
risque offre les plus grandes récompenses de la vie.
Ayez soif de frissons, pas de butins, car la cupidité
dissimule les véritables trophées de l’expérience.
En fin de journée, le halfelin qui raconte l’histoire
la plus incroyable s’attire les honneurs de l’Irrésistible
Coquin.
Cyrrolalie
Divinité intermédiaire
La Main de la Communauté, la Gardienne du Foyer
Alignement: LB
Attributions: Amitié, confiance, la terre, hospitalité,
artisanat
Domaines: Famille, Bien, Halfelins, Loi
Arme de prédilection: "Bâton du compagnon"
[bâton] (gourdin)
Pendant plus d’un millénaire, Cyrrollalie se chargea
de la supervision de l’intendance des demeures halfelines.
Elle encouragea la camaraderie parmi ses sujets, veillant toujours
à la sécurité de chaque communauté
halfeline. Récemment, sa définition du foyer est
passée d’un sens littéral à un sens
métaphorique. Depuis longtemps, les érudits prétendent
que les hins constituent une race en pleine ascension, jeune
mais dans l’attente d’une éclosion culturelle
et politique. Cyrrollalie en convient, persuadée que
l’heure de gloire des halfelins a sonné. Pour que
les hins bénéficient du respect et des honneurs
qu’ils méritent, la race a besoin de nouvelles
terres en plus de la Luiren. Naturellement, Cyrrollalie protégerait
cette nouvelle contrée. D’ailleurs, ses prêtres
mènent des missions d’évangélisation
dans tout Faerûn, en quête de lieux propices pour
accueillir Cette nouvelle nation et invitant tous les halfelins
à se joindre à leur cause. Le symbole de la porte
ouverte a transcendé son sens originel. En effet, s’il
s’agissait autrefois de l’entrée d’une
confortable demeure de halfelins, elle invite aujourd’hui
tous les hins de Faerûn à emprunter la voie de
leur race pour un avenir des plus glorieux. Les desseins nouveaux
de Cyrrollalie ont gonflé les rangs de ses fidèles.
De fait, de divinité douce honorée par tous les
halfelins, elle est devenue le symbole de la fierté des
hins, la bannière de tous ceux qui cherchent une meilleure
place en ce monde, pour eux mais également pour l’ensemble
de leur race. Ses prêtres, connus sous le nom des compagnons
du foyer, mènent les communautés halfelines, montrent
l’exemple aux bonnes gens en adoptant une conduite exemplaire
fondée sur l’amitié et la bonne volonté.
Les temples qu’ils bâtissent servent à la
fois de lieux d’introspection et de second foyer. Ils
abritent des appartements destinés aux invités
et des cuisines, fort bien achalandées. Bien que l’ensemble
du clergé actuel s’attache à la recherche
de terres convenables pour les halfelins, les compagnons du
foyer préconisent le maintien de relations étroites
et respectueuses avec les autres races majeures. Comme leur
quête les conduit bien souvent en des contrées
lointaines, les pieds-légers et leur amour des voyages
sont en majorité au sein du clergé de Cyrrollalie
par rapport aux autres espèces de hins.
Les compagnons du foyer prient pour préparer leurs sorts
au matin, quand ils saluent le réveil du soleil. L’an
dernier, de nombreux prêtres ont quitté leur foyer
pour entreprendre la quête. Ceux qui restent dans leur
communauté (il s’agit souvent des vieux halfelins
pour lesquels voyages et explorations constituent un réel
danger) sont appelés les gardiens du foyer. Ils sont
parfaitement intégrés et respectés dans
la société des halfelins. L’Église
ne reconnaît aucun jour saint précis, mais Cyrrollalie
considère le Jour de la découverte à venir
comme une célébration universelle pour tous les
hins. Nul ne sait quand sera découverte Cette terre promise,
mais tous sont persuadés qu’ils vivront assez vieux
pour la voir. La patrie qu’ils recherchent n’est
pas leur terre d’origine (divers vestiges archéologiques
renferment déjà les traces d’un tel endroit),
mais un lieu dans lequel toutes les espèces de hins pourront
vivre en harmonie. L’Église a subi certains revers
de crédibilité en Luiren, dont les habitants pensent
vivre en un tel endroit. Cependant, comme les recherches se
poursuivent, Cyrrollalie n’est certainement pas d’accord
avec ce point de vue. Ses prêtres se multiclassent rarement.
Histoire/relations : Cyrrollalie entretient
de cordiales relations avec l’ensemble de son panthéon,
mais également avec les autres divinités au bon
cœur de Toril. Ainsi, elle joue parfois le rôle d’ambassadrice
des Enfants de Yondalla, notamment en cas de différend
avec d’autres panthéons. Brandobaris la contrarie
légèrement, car ses objectifs et aventures frivoles
entament le potentiel du peuple halfelin. Tous les dieux qui
se mettent en travers du destin des hins comptent parmi ses
ennemis jurés. Heureusement pour elle, la plupart des
dieux maléfiques de Toril n’ont pas remarqué
son épiphanie récente ou on tout simplement décidé
de ne pas en tenir compte.
Dogme : Soyez généreux en amitié
et accueillez vos amis en votre demeure en leur accordant votre
confiance. Ne trahissez jamais la confiance de votre hôte,
ne brisez jamais un serment et ne violez jamais le caractère
sacré de la demeure d’autrui. Le Jour de la Découverte
approche. Bientôt, tous les hins se réuniront autour
d’un nouveau foyer basé sur la dignité,
la camaraderie et l’amour.
Sheela
Peryroyl
Divinité intermédiaire
Sœur Nature, Mère Vigilante
Alignement: N
Attributions: Nature, agriculture, conditions climatiques,
chants, danses, beauté, amour romantique
Domaines: Air, Charme, Halfelin, Flore
Arme de prédilection: "Epine de chêne"
(serpe)
La distante Sheela Peryroyl joue un rôle de premier plan
dans la culture des halfelins sagespectres. Elle représente
l’équilibre entre les terres cultivées par
la civilisation et la verdoyante nature sauvage. Parfois vénérée
par les halfelins pieds-légers des champs, le gros de
ses adorateurs vit sous l’épaisse canopée
de forêts retirées, comme le Bois de Chondal. Parmi
les halfelins civilisés, Sheela représente l’équilibre
relatif aux récoltes, car non seulement elle veille au
travail dans les champs, mais elle fait en sorte que tous les
halfelins s’amusent joyeusement une fois le labeur achevé.
Patronne des chants, de la danse et des idylles, les halfelins
lui adressent leurs prières quand ils font la cour, mais
également durant les galas et mariages. Les halfelins
sagespectres lui rendent hommage en qualité de force
nourricière du monde de la nature, ce qui en fait une
personnalité plus importante encore que Yondalla dans
leur obscure culture.
Bâtis à l’aide de terre et de pierre, de
rideaux de vigne, mais également de rochers et de plantes,
les temples à ciel ouvert de Sheela semblent jaillir
des entrailles même de la terre. Les animaux se déplacent
librement dans les parterres de fleurs sauvages et les jardins.
Les individus habitués aux pièces structurées
des régions « civilisées » y trouvent
les végétaux et la vie chaotiques et troublants.
Cependant, les prêtres et druides de Sheela, appelés
les Enfants de la Nature, prétendent qu’il existe
un certain ordre dans les milieux sauvages, et que cet ordre
assure un équilibre précaire. En milieu rural,
les Enfants de la Nature interviennent en qualité de
médiateurs pour régler les différends entre
fermiers, bénissent les mariages, protègent les
récoltes des catastrophes naturelles comme surnaturelles,
et défendent les communautés contre les animaux
et les créatures blessés ou affamés. En
échange, ces communautés doivent respecter la
nature et leurs fermes ne doivent pas gagner trop de terrain
sur les milieux sauvages. Les sagespectres prennent les Enfants
de la Nature pour les porte-parole de Sheela Peryroyl et s’en
remettent à eux au titre de gardiens des cultures et
de protecteurs des contrées sauvages.
Les Enfants de la Nature prient pour obtenir leurs sorts à
l’aube. Tous les mois, plusieurs fidèles de Sheela
se réunissent dans les communautés alentour pour
organiser les fêtes lunaires connues sous le nom Rassemblements.
Tous les habitants de ces communautés sont censés
y assister et y amener une partie de leur dernière récolte,
qu’elle vienne tout droit des champs durant les mois chauds
ou qu’elle soit tirée de la cave pendant l’hiver.
Chaque mois, le Rassemblement se tient dans une communauté
halfeline différente, ce qui renforce les liens entre
voisins. Nombre des prêtres et druides de Sheela se multiclassent
en rôdeurs. Il renvoient les morts-vivants plutôt
qu’ils ne les intimident.
Histoire/relations : tous les membres du panthéon
halfelin sont les alliés de Sheela, mais elle se sent
particulièrement proche de l’insondable Urogalan
car elle apprécie son attribution de Seigneur de la Terre.
Toutes les divinités de la nature non maléfiques
de Faerûn respectent son sang-froid et voient en elle
une penseuse pondérée capable de désamorcer
les crises diplomatiques avec honnêteté et chaleur.
Ces qualité font d’elle la médiatrice céleste
idéale lorsque la tension monte entre des personnages
comme Sylvanus et Waukyne. Cet aspect a également pris
racine dans le monde des mortels, où même des individus
étrangers à la race halfeline rendent parfois
hommage à Sheela Peryroyl avant de conclure un pacte
ou d’entamer des négociations.
Dogme : Pour vivre en harmonie avec la nature,
il faut entretenir un équilibre fragile entre les milieux
sauvages et cultivés, entre les animaux sauvages et domestiques.
La nécessité de préserver la nature est
aussi grande que celle de protéger les récoltes.
Bien que la nature sache s’adapter, il faut lui donner
le temps et ne pas forcer les choses il faut œuvrer au
sein du cadre existant.
Urogalan
Demi divinité
Celui Qui Doit Etre, Seigneur de la Terre, le Chien Noir
Alignement: LN
Attributions: Terre, la mort, protection des morts
Domaines: Mort, Terre, Halfelins, Protection, Loi
Arme de prédilection: "Fléau de malédiction"
[fléau à deux têtes] (tous les types de
fléaux d'armes)
Urogalan protège l’âme des morts halfelins.
C’est également le conseiller et le juge divin
de Yondalla. Les sages prétendent que la Matriarche Nourricière
accorde davantage de valeur à son verbe qu’à
celui de quiconque. Urogalan limite l’intérêt
qu’il porte au monde matériel à ce qui se
trouve sous la surface de la terre, un environnement inconnu
de la plupart des halfelins. Ainsi, Urogalan reste détaché
de son peuple. Il arbore une morosité et un air songeur
singuliers pour un dieu halfelin. Malgré tout, les halfelins
apprécient le rôle qu’il joue et savent que
Celui Qui Doit Être veillera sur leur âme quand
il sera pour eux temps de se rendre dans les Champs Verts.
Les prêtres d’Urogalan se chargent de l’inhumation
des défunts et veillent sur les tombes halfelines. En
plus de ces sinistres devoirs, ils conservent les archives,
parmi lesquelles les généalogies et les exploits
des morts. On fait appel à eux pour bénir les
nouvelles constructions et fosses. D’ailleurs, la tradition
veut qu’un prêtre d’Urogalan dise une prière
avant qu’on ne prenne un premier repas dans un nouveau
bâtiment.
Les prêtres d’Urogalan, connus sous le nom des gardiens
lugubres, prient pour obtenir leurs sorts au matin. Ils célèbrent
les nuits de pleine lune en qualité de « levers
de la terre ». En ces occasions, les disciples du Seigneur
de la Terre se rassemblent aux côtés des parents
de halfelins ayant péri durant le mois passé pour
une cérémonie spéciale tenue dans un bassin
terrestre naturel. Les participants font des offrandes au dieu,
psalmodiant doucement des chants et élégies funèbres
au rythme des pieds nus tournant lentement autour d’une
pierre centrale. Les prêtres d’Urogalan partagent
tellement de rituels et croyances avec le dieu nain Dumathoïn
qu’ils sont généralement accueillis comme
des frères dans les temples du Gardien des Secrets sous
la Montagne. Les gardiens lugubres se multiclassent rarement.
Ils renvoient plutôt qu’ils n’intimident les
morts-vivants.
Histoire/relations : Urogalan trouve peu de
réconfort en la compagnie des membres de son panthéon.
Ainsi, bien qu’il entretienne des relations cordiales,
il n’en reste pas moins distant d’un point de vue
sentimental. Bien que sa mine sombre et détachée
soit aussi déroutante pour les autres dieux halfelins
que leur frivolité et leur joie le sont à ses
yeux, la situation convient à chacun. Il apprécie
la compagnie d’autres seigneurs de la terre comme Grumbar,
Callarduran Doucemains, Dumathoïn et Flandal Peaudacier,
mais il se sent vraiment à l’aise quand il se rend
au pic de Cristal et discute de la nature de la mort avec des
divinités comme Jergal et Kelemvor. Cependant, le temps
qu’il passe à veiller sur les morts ne lui laisse
guère le loisir de profiter longtemps de la compagnie
de tels individus, ce qui explique que ses visites soient rares.
Urogalan ne consacre pas une seconde aux divinités dont
les attributions incluent la nécromancie et les morts-vivants,
et il les considère comme des ennemis jurés.
Dogme : La terre est pourvoyeuse de toute vie.
Elle offre abri, nourriture et richesse à ceux qui restent
en contact avec elle. Le sol sacré est vénéré
comme le suaire de Ceux Qui Ont Été et le berceau
de Ceux Qui Seront. La contemplation de la mort de Celui Qui
Doit Etre révèle que la mort est une fin naturelle,
honorant ainsi la vie qui fut.
Yondalla
Divinité supérieure
La Généreuse Protectrice, la Matriarche Nourricière,
la Sainte
Alignement: LB
Attributions: Protection, récompense, halfelins,
enfants, sécurité, commandement, sagesse, création,
famille, tradition
Domaines: Famille, Bien, Halfelins, Loi, Protection
Arme de prédilection: "Cornelame (épée
courte)
Yondalla créa les halfelins à son image. Son charme,
sa bienveillance, sa curiosité, sa loyauté et
son espièglerie firent d’eux l’une des races
les plus joviales. En qualité de matriarche du panthéon
halfelin (et de l’ensemble de cette race), tous vénèrent
la Sainte. Attendu qu’elle guide la race dans son ensemble,
même ceux qui rejettent les valeurs traditionnelles des
hins la respectent. Yondalla sert d’exemple pour tout
son peuple. Elle encourage l’harmonie entre les halfelins,
soutient les relations amicales avec les autres races et promeut
la lutte contre les affronts de ses ennemis. Yondalla Souhaite
que ces enfants prospèrent, qu’ils s’aident
les uns les autres et qu’ils mènent une existence
divertissante. Elle est clémente, se met rarement en
colère et fait montre de bienveillance, mais le courage
et la férocité ne lui manquent pas quand on menace
ses protégés, si bien qu’elle a également
gagné le respect de certains dieux de la guerre. Yondalla
sait pertinemment que sa race constitue une fort belle création,
et elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour la protéger.
Détail surprenant, les prêtres de Yondalla bâtissent
très peu de temples. Le culte de la Mère Nourricière
est à ce point ancré dans tous les moindres aspects
de la société halfeline que les hins n’éprouvent
guère le besoin de rendre quelque hommage formel à
leur déesse. Cela ne signifie en rien que les halfelins
disposent d’une culture théocratique, bien au contraire.
Yondalla et son clergé montrent dans leurs gestes quotidiens
(tels qu’ils sont interprétés dans les récits
que l’on conte aux enfants) les valeurs que doivent adopter
les halfelins pour mener une existence satisfaisante, aussi
bien pour eux-mêmes que pour l’ensemble de la communauté
: ouverture d’esprit, identité culturelle, amour,
gaieté, curiosité, loyauté, diplomatie,
tradition et espièglerie. Le fait que de nombreux prêtres
de Yondalla sont également les chefs de certaines communautés
renforce l’influence du credo de la déesse au sein
de la société halfeline.
Les prêtres de la Généreuse Protectrice
prient pour obtenir leurs sorts au matin. Bien que les rituels
et célébrations formels soient rares, la plupart
des communautés halfelines observent un ensemble de rassemblements
périodiques au cours desquels les prêtres de la
Sainte s’adressent à chacun. Même les étrangers
sont invités à prendre part aux festivités
qui suivent de tels événements. Celles-ci incluent
souvent une visite de l’enclave locale donnant aux anciens
du village l’occasion de partager les légendes
du cru avec les jeunes et les étrangers, ce qui renforce
le sentiment d’appartenance à une communauté.
Les prêtres offrent même des conseils séculiers
à leur communauté, car ils jouent souvent un rôle
important au sein des autorités locales. Les prêtres
de Yondalla se multiclassent rarement, mais ceux qui affichent
un penchant militaire décident parfois d’entamer
une carrière de paladin.
Histoire/relations : Au fil des siècles,
Yondalla a entretenu d’étroites relations avec
Garl Brilledor, Corellon Larethian et Moradin, et elle peut
généralement compter sur leur soutien. Bien que
son amour des halfelins ne connaisse pas de limites, elle admire
encore plus les membres de son panthéon, parfois appelés
les Enfants de Yondalla. Bien que la Sainte ignore les divinités
mauvaises qui ne menacent pas ses familles (mortelle et divine),
elle garde rancune à certains dieux maléfiques
qui ont eu l’occasion de se mettre en travers de son chemin.
De tels êtres incluent Baine, Cyric, Talona, Talos et
les dieux de la fureur.
Dogme : Ceux qui cherchent à vivre en
accord avec les us de la Protectrice seront bénis par
la corne d’abondance. Bien que la violence soit détestable,
la protection de la Mère Nourricière imprègne
tous ceux qui sont prêts à défendre demeure
et communauté avec acharnement. Montrez l’exemple
et prenez connaissance des activités de vos subordonnés
pour être à même de les épauler. Prenez
soin de votre famille, car vos parents vous ont donné
la vie et vos enfants constituent votre avenir. Prenez également
soin des vieillards et des faibles, car nul ne sait jamais quand
il rejoindra leurs rangs.
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