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Le panthéon elfe (ou Seldarine) |
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Aerdrïe
Faenya
Divinité intermédiaire
La Mère Ailée, Reine des Avariels
Alignement: CB
Attributions: Air, Conditions climatiques, créatures
volantes, pluie, fertilité, avariels
Domaines: Air, Faune, Chaos, Elfes, Bien, Tempête
Arme de prédilection: "Coup de tonnerre"
(bâton)
Aerdrië Faenya est l’expression elfe de la liberté
et du dynamisme, ce qui explique qu’elle n’aime
guère rester en place. Elle adore les sons produits par
les instruments à vent et elle aime beaucoup créer
des conditions atmosphériques imprévisibles, ce
qui inclut parfois de violents orages. Cependant, sa principale
joie consiste à sentir l’air l’effleurer
lorsque le sol se trouve loin en contrebas. La Mère Ailée
est une déesse distante qui s’implique rarement
dans la culture elfe et elle est bien plus chaotique que le
reste de la Seldarine. De toutes les espèces d’elfes,
Aerdrië ne s’intéresse qu’aux avariels,
dont il reste bien peu de représentants à Faerûn.
Elle constitue également l’un des aspects d’Angharradh,
la Triple Déesse.
L’Église d’ Aerdrië est réduite
et il existe peu de communication ou d’organisation entre
les temples disséminés. Le clergé s’intéresse
avant tout à l’exploration et au maintien de bonnes
relations avec les races volantes conscientes (comme les aigles
géants, les aarakocras, etc.). Avec le déclin
des avariels (les elfes ailés), bien peu de prêtres
elfes de la Mère Ailée sont capables de voler
sans aide magique. Du coup, de nombreux frères et sœurs
ailés travaillent à la création de nouveaux
sorts et objets rendant possible le vol magique. Les plus aventureux
partent même à la recherche de reliques d’antan
qui permettent d’en faire autant. Dans le même esprit,
des membres du clergé d’ Aerdrië élèvent
des montures ailées qu’utilise la cavalerie aérienne
des royaumes elfes. D’autres encore élèvent
dans leur jardin des oiseaux exotiques issus de contrées
lointaines, dont ils exploitent parfois le plumage dans le cadre
de la mode. En qualité de serviteurs de la Mère
de la Pluie et des Tempêtes, les prêtres d’
Aerdrië oeuvrent en étroite collaboration avec de
petits groupes d’elfes travaillant dans l’agriculture
et l’horticulture, histoire d’assurer de bonnes
conditions météorologiques à leurs cultures.
Les frères et sœurs ailés sont également
chargés de terrasser les créatures volantes maléfiques.
Les prêtres et druides d’ Aerdrië Faenya prient
pour obtenir leurs sorts à l’aube, quand la première
brise balaye le pays. La Danse des vents tourbillonnants, qui
se tient deux fois par an, lors des équinoxes de printemps
et d’automne, célèbre le changement de saison
et rend hommage à la Mère Ailée. En ces
jours précis, le vent souffle toujours très fort,
où que soient réunis les fidèles d’
Aerdrië. Les participants font l’offrande de belles
plumes et se joignent à des ballets aériens en
se laissant emporter par le rythme d’instruments à
vent. Ceux qui sont aptères ou qui ne disposent pas de
moyen magique de vol se contentent d’user de lévitation
en l’honneur de leur déesse. De nombreux prêtres
et druides se multiclassent en ensorceleurs ou en rôdeurs.
Histoire/relations : À l’instar
de l’ensemble de la Seldarine, Aerdrië sert Corellon,
oeuvre aux côtés des dieux elfes et s’oppose
au panthéon drow. Elle oeuvre également contre
les dieux de la fureur (Aurile, Malar, Talos et Umberlie). Aerdrië
est alliée aux dieux du vent, du vol, de la pluie et
de la fertilité, parmi lesquels Akadi, Cyrrollalie, Isis,
Lurue, Shaundakul et Sheela Peryroyl.
Dogme : L’étendue céleste
agitée d’un perpétuel changement est un
grand présent de la Mère Ailée. Prenez
votre envol pour danser avec les vents et cabrioler parmi les
nuages. Honorez ceux qui vivent en compagnie d’ Aerdrië
et vénérez les oiseaux qui dansent sur ses tresses.
Le changement est beau et du chaos naît la vie. Montez,
planez, glissez et plongez avant de vous élever de nouveau.
Profitez de la liberté que la Mère Ailée
vous a octroyée.
Angharradh
Divinités supérieure
La Triple Déesse, Reine d’Arvandor
Alignement: CB
Attributions: Printemps, renaissance, plantation, naissance,
défense, sagesse
Domaines: Chaos, Elfes, Bien, Connaissance, Flore, Protection,
Renouvellement
Arme de prédilection: "Hampe crépusculaire"
(pique ou lance)
Angharradh est l’aspect unifié d’un dieu,
en fait constitué de trois déesses — Aerdrië
Faenya, Hanali Celanil et Sehanine Lunarc — mais également
une déesse à part entière qui reprend l’ensemble
de leurs préceptes. Sa nature reflète donc les
traits de personnalité de chacune des Trois, parmi lesquels
la nature impulsive et capricieuse de la Mère Ailée,
la nature romantique et affectueuse du Cœur d’Or,
et la nature aussi sereine qu’éphémère
de la Fille des Cieux de la Nuit. La fusion des Trois naquit
de la trahison d’Araushnie (Lolth) et de la menace pour
Arvandor et la Seldarine. De fait, la Triple Déesse affiche
le sens de la protection et l’inflexible détermination
de la Reine d’Arvandor. Malgré sa vigilance, la
Retraite des Elfes, son annulation et le retour des drows dans
le Cormanthor ont affaibli l’esprit même d’Angharradh.
Du reste, les trois déesses sont de plus en plus souvent
séparées.
L’Église d’Angharradh est avant tout un front
uni de trois Églises séparées mais alliées.
Les prêtres d’Angharradh servent la Triple Déesse
comme le font ceux d’Aerdrië Faenya, Hanalï
Celanil et Sehanine Lunarc. D’ailleurs, la plupart sont
affiliés à l’un des aspects des Trois, leurs
activités reflétant leur association à
ce culte précis. Les prêtres d’Angharradh
sont également considérés comme des sages
que l’on consulte sur les sujets importants. Ils peuvent
parfaitement être des prêtres d’Aerdrië
Faenya, d’Hanali Celanil ou de Sehanine Lunarc, ainsi
que de leur unique incarnation, Angharradh. Ils aident aux naissances,
bénissent les enfants, contribuent aux semences et aux
récoltes, et bénissent les guerriers qui se rendent
au combat. Les sœurs totems les plus connues sont prisées
pour leurs conseils auprès des tribus et aspirants totémiques.
Les prêtres et les druides d’Angharradh prient pour
obtenir leurs sorts au moment de leur choix, mais qui correspond
à celui où l’on adresse habituellement ses
prières à l’une des trois déesses.
Les membres du clergé d’Angharradh célèbrent
les jours sacrés et cérémonies importantes
de l’une des Trois tout dépend de l’aspect
de la Triple Déesse qu’ils vénèrent.
L’unique jour sacré célébré
exclusivement par ceux qui prient Angharradh est la Fusion des
Trois, qui se tient tous les quatre ans à Cinnaeloscor
(le Jour de la paix de Corellon), plus connu sous le nom de
Rencontre des Boucliers. Si ce jour sacré est plus généralement
observé par les elfes en l’honneur de Corellon,
les elfes de la lune célèbrent les aspects tripartites
d’Angharradh et l’unification des Trois, qui sont
à l’origine des siècles de paix en Arvandor
et dans les royaumes elfiques de Faerûn. En plus de chanter
des hymnes à la gloire de la Triple Déesse, les
fidèles d’Angharradh se réunissent pour
réaliser de grands exploits collectifs de magie. De nombreux
prêtres et druides se multiclassent en guerriers.
Histoire/relations : Avant même que le Beau Peuple n’arpente
les forêts de Faerûn, la Triple Déesse s’éleva
de la grande bataille qui opposait la Seldarine à ceux
oui suivaient la voie d’Araushnie. plus tard connue sous
le nom de Lolth. Les Trois se réunirent pour soigner
Corellon quand il fut terrassé par les machinations d’Araushnie,
et l’Unique prit sa place à ses côtés
en qualité de Reine d’Arvandor. Au sein de la Seldarine,
Angharradh se situe juste derrière Corellon. Elle oeuvre
en étroite collaboration avec les autres dieux elfes.
Parmi ses autres alliés, on trouve Berronar Purargent,
Chauntéa, Cyrrollalie, Eilistraée, Lurue, Mailikki,
Mili, Mystra, Séluné, Sharindlar, Sheela Peryroyl,
Sylvanus, Sunie et Yondalla. Ses ennemis sont les adversaires
traditionnels de la Seldarine le panthéon drow (à
l’exception d’Eilistraée), les dieux de la
fureur (Aurile, Malar, Talos et Umberlie) et les divinités
gobelinoïdes.
Dogme: L’unité et la diversité
offrent la force. Soyez toujours vigilant face à Celle
Qui Fut Bannie et oeuvrez à la protection des terres
du Beau Peuple contre le Mal. Rendez hommage à l’unique
et aux Trois pour leur dessein collectif et leurs expressions
personnelles de la vie. En mélangeant intérêts
et talents variés, la créativité, la vie
et l’art sont exaltés, de nouvelles idées
découvertes.
Corellon
Larethian
Divinité supérieure
Créateur des Elfes, Premier de la Seldarine, Couronne
d’Arvandor
Alignement: CB
Attributions: Magie, musique, arts, artisanats, guerre,
larace des elfes (particulièrement les elfes du soleil),
poésie, bardes, guerriers
Domaines: Chaos, Elfes, Bien, Magie, Protection, Guerre
Arme de prédilection: "Sahandrian" (épée
longue)
Corellon Larethian est le leader du panthéon elfe. Les
légendes prétendent même que la race des
elfes naquit du sang qu’il perdit durant ses nombreuses
batailles contre Gruumsh, du panthéon orque. Il incarne
les plus nobles idéaux des elfes, se faisant à
l’occasion un puissant dieu de la guerre (son épée
longue Sahandrian fut forgée à partir d’un
débris d’étoile) et protégeant son
peuple avec tout le soin d’un artisan.
L’Église de Corellon insiste davantage sur son
rôle de protecteur et d’artisan que sur celui de
souverain des elfes. Elle surveille les frontières des
contrées elfes, protège la communauté,
contribue à la création de colonies et crée
de magnifiques objets, à des fins utiles ou commerciales.
Il est rare de trouver l’un de ses prêtres en position
d’autorité, mais ils servent souvent d’intermédiaires
dans les querelles opposant les races sylvestres. Ils contribuent
également à la bonne marche du gouvernement.
Les prêtres prient la nuit, de préférence
quand la lune est au plus haut dans le ciel. Ils ont de nombreux
jours sacrés qui, pour la plupart, sont liés à
des phénomènes astronomiques et restent donc espacés.
Lateuquor. la Communion forestière du croissant de lune,
est une cérémonie mensuelle qui se déroule
durant le premier quart lunaire. On y joue de la musique, on
y chante, on y danse et on y fait des offrandes d’objets
fini. Les prêtres se multiclassent le plus souvent en
archers-mages, en guerriers ou en magiciens.
Histoire/relations : Corellon est le créateur de la race
des elfes et le seigneur des dieux elfes non mauvais, collectivement
appelés la Seldarine « compagnie des frères
et sœurs des forêts ». Celle-ci le respecte
et l’honore, et il entretient des relations pacifiques
avec les chefs des panthéons nains, gnomes et halfelins,
sans oublier les dieux de la nature et du Bien faerûniens.
Corellon compte Lolth (jadis son épouse) et Vhaeraun
parmi ses ennemis, car il dut les chasser de la Seldarine lorsqu’ils
lancèrent une attaque contre leurs semblables. Ses autres
ennemis incluent Baine, Cyric, Talos, Malar et les dieux des
panthéons orque et gobelinoïde.
Dogme : Les elfes sont les sculpteurs et les gardiens des. mystères
sans fin de la magie. Créez la beauté et laissez
votre esprit divaguer librement. Mettez-vous en quête
de nouvelles expériences et coutumes. Protégez-vous
de ceux qui souhaitent détruire ce qu’ils ne savent
créer. Communiez avec le monde mystique de la nature.
Prenez garde au retour des ténèbres bannies et
soyez fort contre la corruption de la Reine Araignée.
Erevan
Ileserë
Divinité mineure
Le Caméléon, Le Changelin Verdoyant, le Bouffon
Féerique
Alignement: CN
Attributions: Tromperie, changement, roublards
Domaines: Chaos, Elfes, Chance, Duperie
Arme de prédilection: "Frappe éclair"
(épée courte)
Erevan Ileserë est un dieu capricieux et imprévisible
qui est capable de danger d’apparence à volonté.
C’est l’un des dieux les plus gais du multivers,
qui semble incapable de rester tranquille ou concentré
sur une tâche pendant bien longtemps. Il aime causer du
tort par malice, mais ses farces provoquent rarement la mort.
Néanmoins, il se montre particulièrement dangereux
quand des races sylvestres ou des elfes affaiblis sont menacés,
et il se range toujours du côté des opprimés.
L’Église d’Erevan est dénuée
de hiérarchie, car le culte n’est pas permis deux
fois au même endroit et nul prêtre ne souhaiterait
s’embêter à coordonner le clergé.
Les prêtres d’Erevan sont farouches, espiègles,
indépendants et imprévisibles, jouant de mauvais
tours pour le simple plaisir que cela leur procure. Ils méprisent
la sédentarité et prennent un malin plaisir à
troubler l’ordre comme le règne des puissants,
le plus souvent en semant le chaos. Les devoirs habituels des
prêtres leur sont étrangers, et ils s’adressent
principalement aux fidèles en leur montrant l’exemple
et en leur enseignant les talents requis de la part de malicieux
roublards.
Les prêtres d’Erevan prient pour obtenir leurs sorts
à minuit, lorsque les ténèbres dissimulent
leurs méchancetés. Les disciples du Caméléon
se réunissent une fois par mois pour la Cabriole de minuit,
qui se tient dans une clairière, à la lueur de
la pleine lune. L’emplacement exact de chacune est un
secret qu’on transmet aux fidèles de vive voix,
quelques jours avant l’événement. Ceux qui
parviennent à découvrir le lieu des festivités
sont les bienvenus. A cette occasion, les disciples d’Erevan
sont souvent rejoints par des créatures malicieuses,
comme les sprites. Chaque Cabriole de minuit inclut sacrifice
de beaux objets (le plus souvent dérobés), danse,
vin coulant à flot, contes et farces interminables. De
nombreux prêtres se multiclassent en roublards et en ensorceleurs.
Ils renvoient plutôt qu’ils n’intimident les
morts-vivants.
Histoire/relations : Malgré sa nature
volage, Erevan est un féroce partisan de la Seldarine.
Il fait partie d’un groupe informel de mauvaises langues
(incluant Brandobaris, Garl Brilledor et Tymora) qui s’attire
souvent le courroux de divinités sérieuses, comme
Heaum. Le gai luron qui lui sert de compagnon s’appelle
Aasterinian, qui est un aspect du dieu draconique Hlal. .Erevan
et Aasterinian sont inséparables et leurs aventures légendaires
inspirent de jeunes elfes
qui rêvent de reproduire les exploits du mythique duo.
Parmi ses autres alliés, on trouve Baravar Sombretoge,
Dugnsaren Brilletoge, Milil et Shaundakul. Erevan entretient
une inimitié de longue date avec d’autres divinités
roublardes, dont Beshaba et Mask, car leur cruauté et
leur cupidité offensent sa nature allègre. Il
s’oppose au panthéon drow. Ses frasques ont provoqué
la colère de Baine, Loviatar et autres créatures
mauvaises dénuées d’humour.
Dogme. Le changement et l’agitation pimentent
la vie. Avancez sur le fil du rasoir, sans tenir compte des
entraves de la société, l’esprit animé
par le renouvellement perpétuel. A l’aide de vos
tartes aussi drôles qu’édifiantes, crevez
le pharisaïsme, le prêchi-prêcha et la prétention
qui nimbent la société bien pensante.
Fenmarel
Mestarine
Divinité mineure
Le Loup Solitaire
Alignement: CN
Attributions: Elfes indomptés, bannis, boucs-émissaires,
isolement
Domaines: Faune, Chaos, Flore, Elfes, Voyage
Arme de prédilection: "Morsure d'épine"
(dague))
Fenmarel Mestarine est toujours maussade et sérieux,
tout le contraire du joyeux Erevan Ileserë. il ne communique
avec les membres d’autres panthéons que lorsque
cela est absolument nécessaire. Quand il prend la parole,
il est amer et cynique. Même s’il tente d’éviter
toute forme d’engagement, le Loup Solitaire respecte toujours
sa parole, de bon gré ou non. Fenmarel veille sur les
frontières elfes dans les forêts, jungles et autres
environnements en recul, un peu comme le fait Corellon dans
les contrées plus importantes. Il s’intéresse
avant tout aux elfes sauvages, dissimulés au plus profond
des forêts denses de Faerûn.
L’Église de Fenmarel est principalement constituée
de parias et de petites tribus d’elfes sauvages. Du coup,
elle ne s’encombre guère de hiérarchie.
Les parias de la société elfe qui parviennent
à se tailler une place au sein d’une autre culture
sont habituellement des fidèles laïques, et non
des prêtres. Les membres du clergé instruisent
leurs semblables dans l’art des compétences qu’enseigne
leur dieu, parmi lesquelles l’espionnage, la survie, la
tromperie, la guérilla et l’utilisation du poison,
histoire de se débarrasser de leurs ennemis en toute
subtilité. En fait, hormis leur propre personne, ils
n’ont guère de responsabilités.
Les prêtres et les druides de Fenmarel prient pour obtenir
leurs Sorts au crépuscule, lorsque l’obscurité
commence à tomber sur le pays. L’Eglise de Fenmarel
ne célèbre pas de jours sacrés connus.
En fait, les individus ou groupes d’individus vénèrent
le Loup Solitaire en le servant personnellement, selon leur
imagination. De nombreux parias marquent le jour de leur bannissement
personnel par une contemplation privée. De leur côté,
les tribus d’elfes sauvages soulignent les anniversaires
d’événements importants dans le cadre de
leur histoire orale, la plupart correspondant à des phénomènes
astronomiques visibles à l’œil nu. De nombreux
membres de ce clergé se multiclassent en rôdeurs
ou en roublards. Ils renvoient plutôt qu’ils n’intimident
les morts-vivants.
Histoire/relations : Le Loup Solitaire est lui même une
sorte de paria au sein de la Seldarine, qui n’en reste
pas moins son alliée officielle et qu’il soutient
dans sa perpétuelle guerre contre les dieux drows mauvais.
Il ne s’entend bien qu’avec Solonor Thelandira (que
l’on dit être son frère), Shevarash, Gwaeron
Bourrasque et Eilistraée. Seul le bon cœur de Sehanine
Lunarc ramène parfois le Loup Solitaire près de
la Seldarine.
Dogme : Le monde est dur et impitoyable. Il exige des compromis
de la part de ceux qui souhaitent emprunter leur propre voie.
Ne comptez que sur vous-même pour vous protéger,
car la trahison est facile. Usez de camouflage, de tromperie
et de secret Suivez la voie du Loup Solitaire, car c’est
celle de l’indépendance.
Hanali
Celanil
Divinité intermédiaire
Le Cœur d’Or, Rose Captivante, Dame Cœur ~Doré
Alignement: CB
Attributions: Amour, romance, beauté, enchantements,
objets magiques artistiques, arts fins, artistes
Domaines: Chaos, Charme, Elfes, Bien, Magie, Protection
Arme de prédilection: Une dague étincelante
(dague)
Hanali Celanil est dotée d’une beauté intemporelle
et d’une nature douce. Elle pardonne toujours les transgressions
mineures et adore récompenser ses disciples en leur offrant
amour et affection. Elle incarne les idylles, la beauté,
l’amour et la joie des elfes, ses seuls défauts
étant sa vanité et sa nature frivole. Bien qu’elle
apparaisse rarement à ses fidèles, Hanali se réjouit
de voir l’amour parmi les elfes, et elle agit Souvent
dans le secret pour protéger de jeunes amants. Elle constitue
également l’un des aspects d’Angharradh,
la Triple Déesse.
Les prêtres d’Hanali sont frivoles et quelque peu
orgueilleux. Ils s’abandonnent aisément à
la danse et aux célébrations joyeuses. Leur hiérarchie
est quasi inexistante et ils peuvent rejoindre ou quitter les
rangs du clergé comme bon leur semble. Ils président
les mariages et les cérémonies de rite du passage
des jeunes elfes, même si eux-mêmes ne sont pas
obligés de se marier. En effet, Hanali s’intéresse
avant tout à l’amour, pas au mariage. Les membres
du clergé d’Hanali passent leur temps à
cultiver la beauté et l’amour sous toutes leurs
formes. De nombreux prêtres de Dame Cœur Doré
entretiennent de beaux jardins, alors que d’autres accumulent
des collections de gemmes, de sculptures cristallines et d’autres
œuvres d’art. Bien qu’ils préfèrent
l’or et le cristal, en particulier les bijoux et statues,
ils admirent, collectionnent et exposent l’art sous toutes
ses formes. Ils doivent constamment être bien habillés
et arborer au mieux leur beauté.
Les prêtres d’Hanali prient pour obtenir leurs sorts
lorsque la lune est au plus haut dans-le ciel et lorsqu’il
y a de l’amour dans l’air. Bien qu’ils se
livrent de fréquentes festivités impromptues,
leur plus grande célébration se tient tous les
mois sous la vive lueur de la pleine lune. Ces jours sacrés
sont appelés les Secrets du cœur, car les participants
vivant une idylle sont censés y réaliser une véritable
éclosion affective, ce qui leur permet de mesurer la
force de leurs sentiments. De même, la beauté intérieure
des participants se manifeste de façon visible, sous
la forme de joues vermeilles et d’un regard étincelant
durant les jours qui suivent. Pendant ces festivals sacrés,
on adresse également des offrandes d’objets de
grande beauté à Dame Cœur Doré, certains
rejoignant Arvandor alors que les autres sont partagés
entre les disciples d’Hanali. Il n’est pas rare
que des artistes profitent de tels événements
pour dévoiler leur dernière oeuvre. On y rencontre
également de jeunes amants s’engageant dans le
secret ou devant l’assemblée, car cela attire les
faveurs d’Hanali. Ses prêtres se multiclassent souvent
en enchanteurs ou en ensorceleurs.
Histoire/relations : À l’instar du reste de la
Seldarine, Hanali rend compte à Corellon et s’oppose
aux machinations des divinités drows mauvaises et des
dieux de la fureur. Elle s’oppose également aux
cruelles tyrannies d’autres dieux, comme Baine, Cyric,
Shar et Talona. Parmi ses alliés, on trouve Eilistraée,
Cyrrollalie, Isis, Lliira, Lurue, Milil, Sharess, Sharindlar,
Sheela Peryroyl, Sunie et Tymora.
Dogme : La vie vaut d’être vécue pour la
beauté du monde et l’amour qui rapproche les cœurs.
Nourrissez ce qui est beau dans la vie et laissez l’émerveillement
de la beauté égayer l’existence de vos proches.
La plus grande des joies est le ravissement d’un nouvel
amour et l’idylle qui naît d’une telle étreinte.
Dénichez 1’amour ou qu’il se trouve et assurez-vous
qu’il s’épanouisse, afin que tous puissent
profiter de la joie et de la beauté qu’il produit.
Offrez asile et secours aux jeunes amants, car leur cœur
constitue le véritable fil de la vie.
Laberas
Enoreth
Divinité intermédiaire
Le Fécond, Seigneur du Temps, le Sage du Crépuscule
Alignement: CB
Attributions: Temps, longévité, les moments
de choix, histoire
Domaines: Chaos, Elfes, Bien, Connaissance, Temps
Arme de prédilection: "Bâton du temps"
(bâton)
Labelas Enoreth est un dieu philosophe, un professeur et un
instructeur patient. Il affiche un comportement calme et méditatif,
et n’est guère porté sur les actions soudaines
et les allocutions empressées. Selon la légende,
il se défit de l’un de ses yeux contre le pouvoir
de sonder le temps. Labelas s’attache aux changements
entre les générations et à l’accroissement
du savoir et de la sagesse au sein des elfes. Il s’intéresse
donc rarement à la vie des individus.
L’Église de Labelas n’est pas très
importante, mais elle est particulièrement organisés.
En effet, les archives renfermant pratiques et croyances traditionnelles
remontent à des millénaires. Les prêtres
de Labelas sont les gardiens de l’histoire et des connaissances
elfiques, et ils sont chargés de mettre la main sur des
faits oubliés. Ils recueillent et protègent les
connaissances sacrées, et les consignent à l’attention
des générations futures. Les membres du clergé
de Labelas sont également des philosophes et professeurs,
responsables de l’éducation des jeunes et de l’acquisition
de connaissances.
Les fidèles de Labelas ne célèbrent pas
de jour sacré précis, car le passage du temps
est uniforme, indépendant des événements
qui se déroulent à intervalles réguliers.
En réalité, les disciples du Fécond se
rassemblent tous les jours dans de petites clairières,
non loin des temples, alors que le soleil se couche pour marquer
le passage d’une nouvelle journée. Ce rituel quotidien
est connu sous le nom du Passage du temps. On y dit des prières
à Labelas, notamment pour recouvrer ses sorts, et on
y récite tout ce que l’on a appris durant la journée
passée afin que les gardiens du savoir d’Arvandor
accomplissent leur devoir. De nombreux prêtres se multiclassent
en bardes, en disciples divins ou en gardiens du savoir.
Histoire/relations : Labelas entretient des liens étroits
avec l’ensemble de la Seldarine, même si Erevan
Ileserë met Sa patience à bout. Labelas est depuis
longtemps très proche de Mystra, sous toutes ses incarnations.
Ses autres alliés incluent Dénéïr,
Cyrrollalie, Eilistraée, Milil, Oghma et Savras. Clangeddin
Barbedargent lui tient encore rancune, suite à une bataille
s’étant déroulée sur l’île
de Ruathym, durant le Temps des Troubles. Labelas s’oppose
aux dieux de l’entropie et de la mort, en particulier
Yeenoghu (le démon gnoll), Velsharoon et les dieux drows
du Mal.
Dogme : La marche du temps est inexorable, mais les bénédictions
du Fécond permettent aux enfants de Corellon de mener
une existence longue et profitable, sans être diminués
par le passage des années. Consignez et préservez
les leçons de l’histoire. Tirez les enseignements
du passé. Enfin, le soleil se couche toujours avant que
ne débute une nouvelle journée.
Rillifane
Rallathil
Divinité intermédiaire
Le Seigneur des Arbres
Alignement: CB
Attributions: Forêts, nature, elfes sauvages, druides
Domaines: Chaos, Elfes, Bien,
Flore, Protection
Arme de prédilection: "Bâton du chêne"
(bâton)
Rillifane Rallathil a toujours été calme, réfléchi
et stable. C’est certainement le dieu le moins frivole
de la Seldarine, le moins susceptible d’agir sur un coup
de tête. Souvent, il adopte un air grave et semble perdu
dans ses pensées. Le Seigneur des Arbres est le protecteur
des bois et le gardien de l’harmonie de la nature. Ses
prêtres le comparent généralement à
un grand chêne s’élevant au cœur d’Arvandor,
si grand que ses racines se mêlent à celles de
toutes les plantes du monde. Le grand arbre attire à
lui le flux et le reflux des saisons et s’épanouit
au sein des forêts des elfes verts. Dans le même
temps, il protège et soutient leurs contrées contre
les épidémies, les prédateurs et les agressions
de toutes sortes. Rillifane Rallathil est le dieu tutélaire
des elfes des bois et, dans une moindre mesure, des elfes sauvages.
L’Église du Seigneur des Arbres reste généralement
immobile et silencieuse, ne sortant de sa retraite que pour
aider les elfes et autres créatures sylvestres. La hiérarchie
du clergé est divisée en régions et en
branches, chaque prêtre jouant un rôle bien précis.
Les druides composant l’essentiel de l’Église
de Rillifane veillent sur les forêts et ceux qui y vivent,
s opposant farouchement à toute pratique de déforestation.
De nombreux prêtres agissent en qualité d’ambassadeurs
de la foi, oeuvrant en dehors des communautés d’elfes
des bois pour apprendre aux autres races (y compris les autres
espèces d’elfes) à mieux vivre en harmonie
avec la nature. Cependant, en temps de guerre, les chefs de
toutes les régions unissent les branches de la foi et
les guerriers elfes des bois. Les prêtres de Rillifane
sont les ennemis mortels de ceux qui chassent par plaisir ou
blessent les arbres, que ce soit par malice ou inutilement.
Ils vouent une haine sans borne aux prêtres de Malar,
car les disciples du Seigneur des Bêtes traquent souvent
les elfes et leur éthos est anathème aux yeux
de ceux qui servent le Seigneur des Arbres. Le clergé
de Rillifane est chargé de dénicher et d’anéantir
les plantes douées de conscience dont la nature a été
corrompue par des forces externes.
Les prêtres et les druides de Rillifane prient pour obtenir
leurs sorts à l’aube, lorsque les premiers rayons
du soleil nourricier apparaissent à l’horizon..
Les fidèles se réunissent deux fois par an, durant
les équinoxes. Ils se livrent alors à des danses
féeriques dans de grandes clairières de chênes,
au plus profond de vastes forêts. Le Bourgeonnement est
une fête des plus joyeuses qui rend hommage à la
vie. Après une longue période de jeûne,
on y danse et chante. On entreprend également en ce jour
la traque rituelle d’un noble et vénérable
cerf, dont la venaison sert à rompre le jeûne des
fidèles du Seigneur des Arbres. Ce rituel rend hommage
à la générosité de Rillifane et
rappelle à ses disciples le cycle naturel de la vie qui
se déroule sous les rameaux de la divinité. La
Transformation marque l’arrivée de l’automne
et les vibrantes nuances de couleurs qui chamarrent alors la
canopée du Seigneur des Arbres. Les elfes des bois et
les elfes issus d’autres espèces qui aspirent à
une sorte de renaissance spirituelle ou à quelque changement
dans leur vie se réunissent pour célébrer
le vœu éternel de Rillifane, selon lequel les arbres
fleuriront de nouveau et la vie se poursuivra. De nombreux prêtres
et druides se multiclassent en rôdeurs. -
Histoire/relations : Rillifane est un très
vieux dieu, plus vieux encore que Labelas Enoreth si l’on
en croit les rumeurs, car l’arbre vénérable
est éternel et ne connaît pas la mort. Il est en
bons termes avec l’ensemble de la Seldarine, ainsi qu’avec
les dieux sylvestres et féeriques. Parmi ses ennemis,
on trouve Malar, Talos et les dieux drows maléfiques.
Dogme : Le Grand Chêne tire son énergie
de toutes les créatures vivantes du monde. Il les nourrit
et les protège des menaces extérieures. Vivez
en harmonie avec la nature et faites en sorte que chaque être
vivant puisse y jouer son rôle. À l’instar
des innombrables branches du Seigneur des Arbres, ses fidèles
constituent ses agents mortels au sein de la nature. Protégez
les grandes forêts de ceux qui dévastent leurs
richesses et ne laissent que destruction dans leur sillage.
Opposez-vous à l’anéantissement rapide ou
lent de la bonté de Rillifane. Tel le grand chêne,
tenez tête à ceux qui désirent assouvir
leurs désirs immédiats
Sashalas
des abîmes
Divinité intermédiaire
Seigneur du Monde Sous-Marin, le Prince Dauphin
Alignement: CB
Attributions: Océans, elfes des mers, création,
connaissance
Domaines: Chaos, Elfes, Bien,
Connaissance, Océan, Eau
Arme de prédilection: "Trident des abîmes"
(Trident)
Sashalas des Abîmes est un leader charismatique et un
créateur inspiré dont l’art est en perpétuelle
mutation. Contrairement aux autres membres de la Seldarine,
il se contente rarement de ce qu’il fait et cherche toujours
à s’améliorer. Sashalas peut être
capricieux et inconstant, et de nombreux mythes abordent ses
exploits amoureux avec des sirènes, des elfes des mers
mortelles, des humaines, voire des demi-déesses. Son
épouse, Trishina tolère ses écarts, mais
il n’a tout de même pas intérêt à
pousser le bouchon trop loin. La Seldarine prend un malin plaisir
à observer Trishina le suivre et déjouer ses efforts,
généralement en donnant un avertissement à
l’objet de son désir.
L’Église de Sashalas des Abîmes est une organisation
découpée en régions, chacune correspondant
à une mer ou à un océan. Son clergé
est mieux organisé que celui des autres divinités
elfes, car il sert de médiateur avec les races non aquatiques.
Les prêtres et les druides, appelés les dauphiens,
se livrent à des
échanges réguliers avec les dauphins vivant non
loin de leurs communautés. Du reste, les druides les
plus vieux sont toujours accompagnés par des dauphins.
Les prêtres de Sashalas tentent de nouer et d’entretenir
des relations avec les elfes terrestres quand cela est possible.
Grâce à leur immense réseau de contacts,
ils déjouent de nombreuses tentatives d’incursions
de sahuagins, ce qui leur vaut leur plus grande haine. Les dauphiens
prennent également la tête des chasses aux requins
et des assauts menés contre les communautés de
sahuagins.
Les prêtres et les druides de Sashalas des Abîmes
prient pour obtenir leurs sorts durant la marée haute
la plus proche de midi. Chacun honore personnellement le Prince
Dauphin en créant des oeuvres d’art et autres merveilles.
Ainsi, on lui adresse des prières au début et
au terme de telles entreprises. Les pratiques religieuses quotidiennes
permettent de remercier le dieu pour sa bonté et la beauté
du monde sous-marin. Cependant, les rituels les plus importants
se déroulent lors de marées particulièrement
basses ou hautes. On les qualifie de Grand flux et de Reflux
des profondeurs. Durant ces cérémonies, les dauphiens
lui font des offrandes d’objets précieux de grande
valeur. Dans le même temps, les acolytes nagent en exécutant
des motifs complexes. Accompagnés de dauphins, ils entonnent
de puissants chants de louanges adressés au Seigneur
du Monde Sous-Marin et à ses créations. Bien que
le format des deux cérémonies soit similaire,
le Grand flux est une célébration enjouée
insistant sur la beauté, la créativité
et l’art, alors que le Reflux des profondeurs est une
cérémonie lugubre et martiale qui s’attache
au souvenir de ceux qui sont perdus et qui appelle à
la vigilance contre les ennemis du monde sous-marin. De nombreux
prêtres et druides se multiclassent en rôdeurs.
Histoire/relations : A l’instar des autres
dieux elfes, Sashalas des Abîmes rend des comptes à
Corellon et s’oppose aux efforts du panthéon drow.
Cependant, on pourrait presque penser que le Prince Dauphin
appartient à un autre panthéon, composé
de toutes les divinités du monde sous-marin. Ses alliés
incluent Cyrrollalie, Eilistraée et Valkur. Il affronte
divers dieux des profondeurs, comme Umberlie et les divinités
des kuo-toas et autres sahuagins.
Dogme : Livrez-vous aux grands courants et
aux mers profondes. Réjouissez-vous dans la beauté
et la vie du généreux monde sous-marin. Profitez
de la joie de la création et accroissez-en la myriade
d’aspects. Ne cherchez pas à retenir ce qui doit
changer et apprenez à aimer le changement. Découvrez
de nouvelles créatures aquatiques qui honorent les us
du Seigneur du Monde Sous-Marin, et faites-vous en des alliés
contre ceux qui ne distinguent que l’obscurité
dans les profondeurs. Suivez la voie du dauphin. Servez la connaissance
et l’utilisation de la mer par des peuples raisonnables.
Combattez ceux qui souillent ou épuisent sa beauté
et sa générosité.
Sehanine
Lunarc
Divinité intermédiaire
Fille du Ciel de la Nuit, le Nuage Lumineux, Dame des Songes
Alignement: CB
Attributions: Mysticisme, rêves, mort, voyages,
transcendance, la lune, les étoiles, les cieux, elfes
de la lune
Domaines: Chaos, Elfes, Bien,
Illusion, Connaisance, Lune, Voyage
Arme de prédilection: "Hampe lunaire" (bâton)
Il est rare que Sehanine Lunarc s’intéresse directement
aux événements qui agitent Faerûn, étant
déjà fort occupée à voiler les retraites
elfes d’illusions et à guider les siens vers de
telles contrées. Son pouvoir croit et décroît
en accord avec les phases de la lune, atteignant son paroxysme
lorsque celle-ci est pleine. Comme il sied à la déesse
elfe des mystères, Sehanine s’entoure de secrets
et d’illusions, sans compter qu’elle prend rarement
la parole, préférant de loin communiquer via rêves,
visions et autres biais mystiques. Sehanine est un être
spirituel et éphémère, qui ne saurait être
réellement défini et qui, à l’instar
d’une mante de poussière d’étoile,
semble n’être que pure sérénité.
Elle constitue également l’un des aspects d’Angharradh,
la Triple Déesse.
L’Église de Sehanine est auréolée
de mystère et on ne sait rien de sa hiérarchie
secrète. Les prêtres de Sehanine sont les devins
et les mystiques de la société elfe. Ce sont également
les conseillers spirituels des elfes et demi-elfes qui cherchent
à emprunter la voie de l’illumination pour transcender
leur condition actuelle. En qualité de gardiens et de
protecteurs des morts, les prêtres de Sehanine organisent
et administrent les rites funéraires et veillent sur
les défunts. Ils dénichent et détruisent
les morts-vivants, car Sehanine prétend qu’ils
relèvent du blasphème à l’exception
des baelnorns et autres morts-vivants d’alignement bon
qui prolongent volontairement leur existence pour se mettre
au service de leur prochain. En qualité de défenseurs
des contrées elfiques, les prêtres de Sehanine
sont également responsables de la création et
de la pérennité des illusions qui protègent
ces sanctuaires, mais également de la détection
de tout éventuel danger. La mission première des
prêtres itinérants consiste à mettre la
main sur les connaissances magiques et ésotériques
oubliées, plus particulièrement quand elles ont
trait aux illusions et autres divinations. D’autres recherchent
les enclaves d’elfes isolées pour leur offrir des
nouvelles du monde extérieur.
Les prêtres de Sehanine prient pour obtenir leurs sorts
au moment de la journée où la lune est la plus
pleine. Les fidèles célèbrent tout un éventail
de jours sacrés, tous liés à la position
des divers corps célestes, et plus particulièrement
aux phases de la lune et aux éclipses. Nombre de ces
réjouissances ne se tiennent qu’une fois par décennie,
une fois par siècle ou une fois par millénaire.
Les célébrations les plus courantes ont lieu tous
les mois, la nuit de pleine lune. Les Consécrations lunaires,
comme on les appelle, insistent sur la méditation personnelle
et la transe collective. A l’occasion, Sehanine se manifeste
via ses adorateurs réunis, liant leurs esprits pour procéder
à un véritable partage spirituel. Ces jours sacrés
s’achèvent sur une joyeuse danse improvisée,
qui se déroule sous l’œil de la manifestation
de la lune la plus visible de la journée et qui dure
jusqu’aux premiers rayons de l’aube. Une fois par
an, dans le cadre des rites mystiques du Nuage lumineux, les
fidèles de Sehanine se rassemblent durant la nuit de
la fête de la Lune. Semblables en de nombreuses façons
aux Consécrations lunaires mensuelles, ces rites sont
célèbres pour la manifestation de Sehanine via
laquelle les adorateurs réunis sont transformés
en une lueur argentée et scintillante qui s’élève
vers les cieux. Durant ces vols mystiques, les mystères
sacrés de Sehanine sont dévoilés aux participants,
chacun apprenant des secrets convenant à son niveau de
développement spirituel actuel. La cérémonie
s’achève lorsque le halo de lumière revient
sur terre et que la forme des fidèles se fond. De nombreux
prêtres se multiclassent en devins ou en illusionnistes.
Histoire/relations : Sehanine est la plus puissante
des divinités féminines de la Seldarine. Selon
la légende, ses larmes se seraient mêlées
au sang de Corellon pour créer la race des elfes. Elle
entretient une alliance étroite avec l’ensemble
de la Seldarine, en particulier Corellon, Aerdrië et Hanali,
et s’entend à merveille avec d’autres dieux,
parmi lesquels Baravar Sombretoge, Cyrrollalie, Dumathoïn,
Eilistraée, Kelemvor, Lurue, Milil, Mystra, Savras, Segojan
Hanteterre, Shaundakul, Séluné et Urogalan. Ses
ennemis incluent Cyric, Gruumsh, Malar, Shar, les dieux de la
fureur, Velsharoon et les divinités drows maléfiques.
Dogme : La vie est une série de mystères
dont les secrets sont dissimulés par le Nuage Lumineux.
Quand l’esprit transcende ses limites mortelles et découvre
de nouveaux mystères, il acquiert une forme supérieure
et le cycle de la vie se poursuit. Contemplation et méditation
permettent de communier avec la Dame des Songes. Via rêves,
visions et augures, la Fille du Ciel de la Nuit dévoile
l’étape et la destination suivantes dans le voyage
sans fin des merveilles mystiques que sont la vie et la mort.
Shevarash
Demi dieu
L’Archer Noir, le Chasseur Nocturne
Alignement: CN
Attributions: Haine des drows, vengeance, croisades,
sentiment de perte
Domaines: Chaos, Elfes, Vengeance,
Guerre
Arme de prédilection: "l'Arc noir" (arc
long)
Shevarash est un dieu taciturne, violent et consumé par
des pensées de rancune et de vengeance. Hormis la colère
et une brève exultation après chaque victoire,
il n’affiche aucune émotion. L’Archer Noir
ne fait montre d’aucune patience à l’égard
de ceux qui ne partagent pas sa soif de vengeance. En outre,
il ne semble
guère avoir l’envie de modérer sa croisade
dans l’intérêt de la paix. Il anticipe souvent
les attaques que mènent les drows, notamment contre les
communautés
elfes relativement mal défendues. Cependant, quand il
réagit trop tard pour empêcher la répétition
d’un acte qui le hante toujours, Shevarash charge ses
agents
de traquer les elfes noirs dans l’Outreterre jusqu’à
ce qu’il n’en reste plus un. L’Église
de Shevarash est réduite, mais disciplinée. En
effet, seule une action mûrement réfléchie
permettra d’éradiquer les drows. Les disciples
du Chasseur Nocturne sont consumés par leur quête
visant à flairer puis à anéantir les drows
et la source du pouvoir de leurs sombres dieux. De fait, depuis
sa fondation entreprise par les lieutenants de Shevarash, suite
au décès et à l’apothéose
de leur leader, l’Eglise de l’Archer Noir s’attache
entièrement à sa campagne militaire contre les
drows. Les prêtres passent leurs journées à
s’entraîner, concevant des techniques de guerre
appropriées à l’Outreterre, surveillant
les entrées connues de celle-ci et participant à
des raids éclair ou de grande envergure contre les territoires
drows. De nombreux membres de ce clergé se joignent à
des groupes d’aventuriers désireux d’explorer
l’Outreterre, car de nouvelles lames sont toujours les
bienvenues dans la lutte contre les drows. L’invasion
récente du Cormanthor par les drows n’a fait que
relancer la croisade de plus belle, et les armées religieuses
de Shevarash se préparent pour une guerre totale sous
le couvert des forêts.
Les prêtres de Shevarash prient pour obtenir leurs sorts
au crépuscule, juste avant que les drows ne se glissent
dans les contrées de lumière. Durant la nuit de
l’Hiver fatal, le culte de Shevarash pleure le souvenir
du massacre de la Noire Cour. Durant ce jour sacré, ceux
qui souhaitent rejoindre les rangs du clergé sont initiés
à la foi et, au plus fort de la nuit, font vœu de
ne jamais renoncer à leur droit à la vengeance.
En hommage au serment originel de leur dieu, les nouveaux prêtres
jurent de ne pas rire ou sourire avant que la Reine des Araignées
et les autres dieux sombres des drows ne soient terrassés
et leurs disciples anéantis. La plupart des prêtres
se multiclassent en rôdeurs, mais certains empruntent
également la voie de l’archer mage, du guerrier
ou de l’ensorceleur. Ils renvoient plutôt qu’ils
n’intimident les morts-vivants.
Histoire/relations : Il y a de cela près
de six mille ans, une armée de duergars et de drows jaillit
de l’Outreterre et massacra l’ensemble des participants
à un rassemblement entre elfes et nains de la surface
qui souhaitaient renouveler leur alliance. Shevarash fut l’un
des survivants. Devant le carnage, il promit à Corellon
de ne pas rire ou sourire avant que Lolth et ses disciples pervertis
ne soient anéantis. Après une vie entière
passée a combattre les drows, il fut abattu et subit
l’apothéose avec l’aide de Fenmarel Mestarine.
Depuis, il s’est allié à des ennemis de
Lolth et autres dieux en quête de vengeance, parmi lesquels
Callarduran Doucemains, Hoar, Shar et Shaundakul. Ses principaux
ennemis sont les dieux drows maléfiques, principalement
Lolth et Vhaeraun, et les autres dieux du Mal de l’Outreterre.
Dogme : Le plus grand ennemi de la Seldarine
est Lolth, qui chercha à corrompre Arvandor et à
renverser le Créateur des Elfes. Les plus grands ennemis
du Beau Peuple sont les drows, les disciples pervertis de la
Reine des Araignées qui furent attirés dans sa
noire toile il y a bien longtemps de cela. Rédemption
et vengeance passent forcément par l’anéantissement
total des drows et des dieux sombres qu’ils servent. Alors
seulement, connaîtrons nous de nouveau la joie de vivre.
Chassez sans peur !
OEil Perçant, le Grand Archer
Alignement: CB
Attributions: Archerie, Chasse, Survie en milieu sauvage
Domaines: Chaos, Elfes, Bien,
Flore, Guerre
Arme de prédilection: "Long-tir" (arc long)
Solonor Thelandira est toujours à la poursuite d’une
proie et ne reste jamais bien longtemps au même endroit.
Contrairement à de nombreux chasseurs, le
Grand Archer ne traque ses proies que pour conserver un équilibre
entre les espèces et pour anéantir le Mal, et
plus particulièrement les drows. Son comportement sévère,
voire austère, reflète les difficultés
auxquelles il est confronté dans la création d’un
compromis entre les forces concurrentes de la civilisation et
de la nature, de l’instinct et de la connaissance, de
la sauvagerie et des affaires domestiques. Solonor possède
un sens de l’honneur exacerbé et il ne donne jamais
sa parole à la légère. Il ne combat pas
ses ennemis au corps à corps, mais les traque sans relâche,
tirant les flèches de son inépuisable carquois.
L’Église de Solonor est des plus disparates, et
il existe très peu de communication entre ses prêtres,
sauf quand il s’agit d’échanger quelque information.
Ces prêtres servent d’éclaireurs et d’archers
dans les armées elfes, mais aussi de fabricants d’arcs,
de fabricants de flèches et d’instructeurs au tir
à l’arc dans les colonies elfes. Enfin, ce sont
aussi les chasseurs des communautés rurales les plus
éloignées. Parmi tous ces membres du Beau Peuple
qui se tiennent le plus souvent à l’écart
des atours de la civilisation, les prêtres de Solonor
président les Cérémonies d’initiation
au monde des adultes. Les « yeux de faucon » servent
le Grand Archer en oeuvrant au maintien de l’équilibre
de la nature. Les prêtres de Solonor sont les ennemis
mortels des fidèles de Malar et de Talos, et ils se joignent
souvent aux forces de Rillifane Rallathil pour exterminer les
disciples de ces dieux maléfiques, où qu’ils
se trouvent.
Les prêtres et les druides de Solonor prient pour obtenir
leurs sorts lorsque la lune est au plus haut dans le ciel, quelle
que soit l’heure de la journée. Habituellement,
les fidèles du Grand Archer se tiennent à l’écart
des réjouissances frivoles, ne voyant en elles que d’inutiles
distractions. Une fois par mois lunaire, sous la douce lueur
de la lune, ils se rassemblent afin de remercier leur dieu pour
l’adresse qu’il leur a enseignée et la générosité
dont il fait montre à leur égard. Les chasseurs
sacrifient des trophées inutilisables de quelque autre
manière que ce soit. En outre, ils tirent en direction
du ciel des flèches gravées du symbole de Solonor,
histoire de crever le firmament et de permettre aux enseignements
du Grand Archer de rayonner sur le monde (on ne tire jamais
ces traits dans une direction susceptible de blesser quelqu’un,
mais bien à la verticale). Lors de chaque Rencontre des
boucliers, que le Beau Peuple qualifie de Jour de la paix de
Corellon, les disciples de Solonor se rassemblent pour se livrer
à de grands concours de tir à l’arc. Selon
les légendes, le gagnant de telles épreuves reçoit
alors la bénédiction de l’Oeil Perçant.
De nombreux prêtres et druides se multiclassent en archers-mages
ou en rôdeurs.
Histoire/relations : À l’instar
des autres membres du panthéon elfe, Solonor rend des
comptes à Corellon et s’entend bien avec l’ensemble
de la Seldarine. Parmi ses autres alliés, on trouve les
dieux de la nature bienveillants et Sylvanus. Ses plus grands
ennemis sont Malar et Talos, suivis de près par Lolth.
Dogme : Restez en harmonie avec la nature et
opposez-vous aux efforts de ceux qui souhaitent perturber le
fragile équilibre. Protégez les lieux sauvages
des empiètements excessifs et oeuvrez aux côtés
de ceux qui s’établissent pour préserver
la beauté les ayant attirés. Chassez pour vous
nourrir uniquement, en éliminant les individus vieux
et faibles du troupeau pour que l’ensemble de l’espèce
prospère. À l’instar d’une flèche
que l’on tire, il est difficile de mettre un terme aux
conséquences de ses actes. Choisissez vos cibles avec
soin, car un geste inconsidéré a parfois des conséquences
à plus long terme.
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